Reflétant son poids dans les efforts de développement du marché de l’emploi, la formation professionnelle est un secteur qui associe les efforts décentralisés et déconcentrés de l’Etat, des conseils régionaux, des entreprises, des organismes de formation publics et privés, des organisations professionnelles et syndicales, et de la famille. Au sommet des organismes servant la formation professionnelle en France, l’Association nationale pour la Formation des Adultes – AFPA, est placée sous la tutelle du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale. Par ailleurs, les centres de formation professionnelle servant les domaines de l’agriculture sont placés sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture. Il y a lieu à noter aussi que les chambres consulaires jouent aussi un rôle de taille en la matière.
Du haut de cette pyramide se développent tous les centres de formation professionnelle en France. Ces centres de formation professionnelle assurent globalement trois objectifs : (1) améliorer l’adaptation des personnes actives aux postes de travail, (2) la formation liée à l’évolution des emplois et au maintien dans l’emploi, et (3) la formation liée au développement des compétences. Ces acteurs de la formation professionnelle sont financés par trois parties qui sont l’Etat avec la contribution du Fonds Social Européen – FSE, les régions et les entreprises. Concernant la contribution de l’Etat, elle bénéficie au système à travers le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la cohésion sociale, ainsi que d’autres Ministères servant des activités économiques spécifiques. Des dotations sont directement attribuées aux régions qui ont le quasi monopole sur les plans de développement de la formation professionnelle dans leurs localités. Les centres de formation professionnelle dépendant d’associations servant des corps de métiers tels que le domaine du commerce, de la finance – banque, etc. sont plus polarisés par les orientations des groupements professionnels dont ils sont rattachés.
Par ailleurs et depuis la loi du 4 mai 2004, les centres de formations publics et privés ont bénéficié de la consolidation des droits de toute personne active en matière de formation professionnelle. Ce droit qui se matérialise aujourd’hui à travers le Droit individuel à la Formation – DIF – garanti un minimum d’équité sur le marché de l’emploi face aux besoins de tout un chacun à la formation professionnelle.